
Emmenez-moi
Vers les docks, où le poids et l’ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent, le ventre alourdi de fruits
Les bateaux
Ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux des idées vagabondes
Aux reflets de ciel bleu, de mirages
Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d’éternels étés
Où l’on vit presque nu
Sur les plages